Quelle alimentation, pour quels besoins?
Quelle tâche doit accomplir le cheval ? Est-il un cheval de pré ? Est-il monté occasionnellement ? Est-ce un cheval de trait ? A quelle race appartient-il ? (le poids référent pour chaque race est à prendre en compte).Quel est son état de santé actuel ? Est-il ou a-t-il été malade ? S'agit-il d'une jument en gestation ou allaitante ? D'un poulain en pleine croissance ? Le cheval doit-il effectuer des tâches particulières (sport, dressage, concours, endurance...) ou est-il un cheval d'élevage ?
Si le cheval est rustique et n'a qu'une activité occasionnelle, il peut se contenter de l'herbe de son pré. Celui-ci doit mesurer un minimum d'un hectare par cheval et l'herbe être de bonne qualité. Dans ces conditions, l'entretien du pré est indispensable : rotation des parcelles, voire engrais et semis.
Quand le terrain est dégradé, il est nécessaire de compléter l'alimentation avec du foin.
Du fourrage avant tout !
Un cheval a besoin d'au moins 1 kilogramme de fourrage par 100 kilogrammes de poids. Si cette proportion est inférieure, elle peut conduire à de graves dérèglements de la santé. Herbe, foin et paille sont les aliments de base pour le cheval !
Le grain
Les chevaux ne se nourrissent pas seulement de pâture et de foin, mais aussi de grains, l'avoine étant le meilleur.
Tous les grains doivent avoir une odeur agréable et être propres. Ils sont pilés, roulés ou broyés.
L'orge peut être bouillie et le maïs mis en flocons.
Le son, un des composants du blé, est mélangé à d'autres grains (avoine aplatie ou concassée) pour lui donner de la consistance et faciliter sa digestion. On peut aussi le servir pur, mais il devra être suffisament imbibé d'eau. Ses propriétés laxatives sont reconnues et il contient des sels de magnésie et potasse. Le son excite mécaniquement les contractions des muscles intestinaux.
Les granulés sont des aliments complets et équilibrés d'un emploi très pratique. Ils sont souvent constitués de : poudre d'herbe, édulcorants (mélasse), vitamines et minéraux.Le sel en bloc a lécher pour l'iode et les minéraux
Modes de préparation
Avoine : écrasée ou en gruau (le plus riche en protéines et le plus énergétique)
Orge entière bouillie : (fait grossir un animal fatigué ou en mauvais état.)
Flocons de maïs : (très énergétique, mais pauvre en protéine et minéraux)
Son : (bon additif diététique, facilitant la digestion) sec en mélange ou en maches (voir préparation du mache).
Betterave à sucre : très énergétique, à faire tremper dans l'eau toute une nuit, avant de donner.
Fèves : entières, concassées ou bouillies ( nutritives et échauffantes )
Graine de lin : ( en hiver pour faire briller le poil. ) en gelée, mash ou tisanes ; à bien faire cuire pour tuer l'enzyme toxique qu'elle contient ; à donner froid.
Paille : hachée à mélanger pour 500 g. à chaque ration.
Carottes : peut même servir de récompense en dressage.
Navets,
-Rutabagas, à laver et découper en morceaux.
Préparation du Mache
Un Mache est une sorte de soupe de céréales. - Mettre les ingrédients - choisis en fonction des besoins spécifiques des chevaux - dans un seau. (Voir qualités spécifiques de chacune...) - Ebouillanter. - Laisser macérer deux à trois heures (un peu moins en été !) après avoir couvert le récipient. - Ajouter une poignée de sel, mélanger et servir.Même si ce n'est pas la solution que nous préconisons, on trouve facilement ces aliments complémentés tout préparés qui contiennent des substances minérales et des oligo-éléments en différentes compositions, pour répondre à tous les besoins.
De l'eau en abondance
Le cheval doit pouvoir bénéficier d'une eau en libre service et de bonne qualité.
Un cheval peut consommer jusqu'à 100 litres par jour quand le temps est chaud et/ou venteux.
Certains chevaux aiment patauger dans leur abreuvoir si la forme de celui-ci s'y prête ce qui pose le problème de l'entretien.
En hiver, le gel est un réel problème que le cheval soit en box ou au pré. Dans un premier temps, il faut prendre des mesures préventifs en plaçant l'abreuvoir à l'abri du vent
Stockage des aliments
Pour des raisons de sécurité et d'hygiène, il est fortement déconseillé d'entreposer les fourrages au-dessus de l'abri ou des boxes. En effet, les risques liés à l'accident et les méfaits de la poussière ne sont pas négligeables.
Pour isoler les fourrages du sol si celui-ci n'est pas bétonner, il est conseillé d'utiliser des palettes en bois.
Un autre problème réside dans la prolifération des rongeurs. Il est alors conseillé d'isoler les granulés dans des bacs, ce qui présente également l'avantage de les préserver de l'humidité.
D'autre part, il faut toujours rendre les aliments inaccessibles aux chevaux s'ils s'échappent.
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Le propriétaire doit prendre contacts
Auprès d'agriculteurs pour l'approvisionnement en fourrage et pour le retrait du fumier.
Auprès des selleries ou des coopératives agricoles pour l'approvisionnement en granulés : marque, conditions éventuelles de livraison et formes de stockage.
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